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Kacem Bibeh : « Avec de la volonté, tout devient possible »

RENCONTRE – Après des années d’expériences en tant qu’ingénieur, Kacem Bibeh a décidé de créer sa propre entreprise spécialisée en ingénierie mécanique. Actuellement, sa société 3DIS, basée en Aix-en-Provence, affiche une bonne croissance et veut s’internationaliser en s’implantant au Maroc.

marocainspartout.com : Parlez-nous un peu de votre affaire ?

Kacem Bibeh : Je suis gérant-fondateur de 3DIS, une société d’ingénierie système, basée en Aix-en-Provence. On possède également des bureaux à Orléans et à Lille. Actuellement, on prévoit une implantation au Maroc. Ce projet qui me tient à cœur est sur le point de se concrétiser.

Quelle est la spécialité de votre société ?

Nous sommes un bureau d’études d’ingénierie mécanique. On réalise l’étude scientifique des processus. Avant la mise en place d’un projet industriel, on élabore des plans, on effectue des calculs et on étude sa faisabilité. Si par exemple, un client vient nous dire qu’il souhaite fabriquer une boite de conserve. Avec mon équipe, on va tout étudier. Quels matériaux utilisés ? Quelles sont les étapes de fabrication ? Quels sont les coûts ? …etc. Bref, on étudie tout ce qu’il faut pour industrialiser les tâches de manière mécanique et répétitive. Plus concrètement, on conçoit des machines, des équipements, des structures ou tous types de systèmes mécaniques répondant à un besoin spécifique.

Comment vous est venue l’idée de créer votre propre entreprise ?

Je suis ingénieur mécanique de formation. J’ai travaillé pendant quinze ans pour des sociétés qui mettent à disposition des ingénieurs aux grands donneurs d’ordres comme EDF, Renault, Alstom ou encore Siemens. Elles louent des ingénieurs à ces grandes entités pour réaliser des travaux spécifiques. J’ai bossé des années ainsi. Au bout d’un moment, on commence à prendre confiance en soi. Un jour, je me suis dit que j’ai des idées et je veux les mettre en place. Mais, je ne pouvais pas car c’est toujours l’employeur qui récolte les lauriers. J’y ai réfléchi un peu et j’ai aussitôt sauté le pas.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées au début de votre aventure ?

Il y a eu plusieurs difficultés notamment administratives. Lorsqu’on débute, on est tout seul. Personnellement, je n’ai bénéficié d’aucun accompagnement. On réalise nous-même nos statuts, on constitue les papiers du dossier de création et on suit les diverses procédures. Tout ça, ça prend du temps. Et du temps justement c’était la difficulté majeure à laquelle j’étais confronté. Il fallait réaliser des devis, fournir un travail commercial en plus de mon principal boulot ; celui de l’ingénierie.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent se mettre à leur compte ?          

Personnellement, j’ai eu un peu de chance. Je suis célibataire. Quand je me suis lancé dans cette affaire, je n’avais pas de grandes responsabilités. Il n’y avait que moi. Mais ce n’est pas une raison. Il suffit seulement d’y croire. Avec de la volonté, tout devient possible.

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